Retour accueil
 
 

Mon environnement
 
 
 

 
       
 

    Notre région

 
 
Quelques villages remarquables des environs.
 
 

Je réside en France dans un petit hameau situé aux confins du Périgord noir.
C'est une région très vallonnée, peu densément peuplée, couverte principalement de forêts de chênes rabougris – sol karstique oblige – et de pâturages. L'agriculture ici consiste, outre les pâturages où se pratique l'élevage du veau sous la mère, en des vergers de noyers ou pommiers, et bien sûr des élevages d'oies et de canards. Il faut également mentionner la truffe et on aura fait le tour de tout ce qui fait la renommée de la gastronomie périgourdine.

Un autre aspect remarquable de cette région est sa richesse en terme de patrimoine culturel et naturel : des villages fleuris de France (Collonges la Rouge, Turenne, Curemonte, Carrenac, Ayen...), des châteaux par brassées (Hautefort, Castelnaud, Beynac, Milandes, Val etc...), des grottes inoubliables (Lascaux, Fage, Padirac, Tourtoirac, Proumeyssac etc...) et des sites dont la renommée a fait le tour du monde (Lascaux, Les Eyzies, Rocamadour...).
 

 
 

    Notre hameau

 
 
Notre hameau au fil des saisons
 
 

Notre hameau, pratiquement situé sur le quarante cinquième parallèle, est niché à mi-hauteur du versant nord d'une vallée orientée est-ouest, ce qui lui confère un ensoleillement idéal. Si on ajoute à cela que le fond de la vallée est constituée d'un lac (artificiel) qui sert de régulateur thermique, on ne sera pas étonné d'apprendre que nous bénéficions d'un micro-climat, qualifié par les experts de « type sub-méditerranéen le plus septentrional ». Les jardins d'ici recèlent pratiquement tous : lauriers roses, lavande, cyprès de Florence, camélias etc... même si ces plantes ne sont pas toutes endémiques.

Ce hameau étant à la croisée de trois départements : Corrèze, Dordogne et Lot, se trouve donc à moins d'une heure de voiture de tous les sites célèbres du Périgord noir.
 

 
 

    Notre maison

 
 
Au fil des saisons...
 
 

Notre maison se décline en trois parties.

  • La plus ancienne date de 1836, possède des murs en pierres locales (grès) de près d'un mètre d'épaisseur, une charpente en chêne, mais de façon surprenante un toit de tuiles alors qu'autrefois toutes les maisons d'ici étaient couvertes d'ardoises de Travassac, une célèbre ardoisière locale. Cette partie contient un très grand séjour au rez de chaussée et des chambres sous les combles.
  • La deuxième partie, dans le prolongement de la première, date de 1888. Là aussi, murs épais en grès, charpente de chêne. C'est actuellement une immense cuisine, une chambre sous les combles, et ne l'oublions surtout pas, une belle cave voutée qui sert aujourd'hui d'atelier de poterie.
  • La troisième partie enjambe un siècle puisqu'elle date du début de notre siècle. Plutôt contemporaine, elle s'encastre dans le coin sud-est du bâtiment ancien.

Mais le plus remarquable est que chaque pièce de la maison offre une vue imprenable sur le lac et son écrin de verdure.

 
 

    Le lac du Causse

 
 
Le lac du Causse au fil des saisons
 
 

Attardons nous quelques instants sur ce lac.
Il est alimenté par la rivière COUZE, un petit affluent (20 km) de la VEZERE, elle même affluent de la DORDOGNE qui, avec la GARONNE forment la GIRONDE.
Créé il y a trente ans par la construction d'une digue en terre, ce lac fait environ trois kilomètres de long et est consacré avant tout aux loisirs : si la pêche se pratique à une extrémité, l'aviron est ici roi. Une base nautique organise toute l'année cette activité ludique, ainsi que des championnats généralement régionaux ou universitaires. Pour la première fois en 2009, se tinrent sur ce lac les championnats du monde universitaires d'aviron. On y trouve également deux plages de sable (rapporté) bien fréquentées l'été.
Un autre attrait primordial de ce lac est que toute la zone circum-lacustre est protégée, ce qui signifie aucune construction en dehors de la base nautique et d'un ancien moulin qui héberge aujourd'hui l'office du tourisme. De même, le chemin encerclant ce lac, réservé aux piétons, est très fréquenté toute l'année, et en particulier en fin de semaine par les (jeunes) joggeurs et les (moins jeunes) marcheurs.

 

 
 

    Le jardin

 
 
Le jardin en terrasses
 
 

Notre maison étant située à mi-pente, le jardin l'entourant est étagé en terrasses (modestement parlant, comme ceux de Babylone...).
Chaque terrasse est bordée d'un mur de pierres « sèches », dont les interstices abritent Valériane, Alysse, Sabot de Vénus, Lobélia, Dentelaire... toutes plantes endémiques nous apportant leurs couleurs quasiment tout au long de l'année.
Ces terrasses sont reliées entre elles par de petits escaliers en pierres, primitifs, souvent irréguliers, et recèlent presque toutes des parterres de fleurs vivaces ou annuelles alternant avec de petites pelouses parsemées d'arbustes à fleurs.

J'ai recensé plus de 140 variétés de plantes à fleurs croissant dans notre jardin, toutes soigneusement répertoriées dans un album (numérique, cela va de soi).
Les arbres ne sont pas en reste, loin de là, entre les fruitiers (figuier, noyer, cerisier, plaqueminier, pêcher...) les arbres ou arbustes à fleurs (albizia, lagerstroemia, escallonia, magnolia, lespédéza, cercis, laurier rose, mimosa, tamaris, yucca...) ou autres (cyprès de Provence, érable de Corée, olivier, palmier...) et les grimpantes (glycine, clématite, passiflore, bignone, chèvrefeuille, vigne vierge...).

Mais non, rassurez vous, ce n'est pas un jardin botanique !
 

 
 

Le lavoir

 
  L'une de ces terrasses cache même une source qui alimente un ancien lavoir où, d'après les anciens, jusqu'à il y a peu les femmes venaient laver leur linge et les vaches se désaltérer !
 
 
 

    L'aspect écologique

 
 
Les différents aspects écologiques de la maison
 
 

Pour en revenir à notre maison, elle séduit à plus d'un titre.
Tout d'abord son cachet ancien lui confère un charme certain et sa proximité du lac un environnement agréable. Mais plusieurs campagnes de rénovation l'ont rendue confortable et agréable, même si une bonne condition physique est requise car les escaliers intérieurs sont présents partout, pour relier des pièces toutes sur des plans différents. En fait les pièces s'étagent sur six niveaux différents, correspondant plus ou moins aux terrasses du jardin.

La dernière phase de rénovation, réalisée par nos soins, a apporté un volet écologique non négligeable : chauffe-eau solaire, chauffage par pompe à chaleur et biomasse, récupération des eaux de pluie, éclairage extérieur photovoltaïque, compostage des déchets.
 

 
       
 

Retour accueil

Retour haut de page